Une pochette retro noire et blanche, avec le visage en clair-obscur de Marina Allen nous observant sur lequel se baladent les mots reprenant le nom de son deuxième album, Centrifics, accompagnés de symboles griffonnés tels que l'infini. Inconnue de nos services, c'est la première image que nous projette cette chanteuse et songwriter originaire de Los Angeles baignée par des influences aussi variées que Joanna Newsom, The Beach Boys, Meredith Monk, Joni Mitchell, Karen Carpenter, Karen Dalton et Fiona Apple. Une fois le disque enfourné, on embarque dans un univers hyper cosy et intimiste, quasi feutré, qui l'air de rien fait un bien fou aux oreilles. Entre folk et pop avec, par moments, de fines touches jazz venant fleurir par-dessus (comme sur la très gracile "New song rising"), Centrifics est un disque tout en retenue évoquant à la fois la joie et la peine d'une femme avec sagesse et humour à travers sa voix modulable et douce qui câline le conduit auditif. Mieux, il le nettoie ! Pour faire un petit parallèle avec les artistes dont je connais un peu le travail, elle me fait autant penser à Scout Niblett qu'à Marissa Nadler. C'est dire tout le bien que je pense de Marina Allen.
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Marina Allen discographie sélective
lp :
Centrifics
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